Gros plan sur le tutorat chez PmO
Actualité
23 janvier 2025Nathalie Alhinc est Mission Leader chez Op². Elle a également un rôle opérationnel avec deux missions ; l’une chez un acteur majeur du secteur de l’énergie où elle pilote une mission de transformation, l’autre dans l’univers ferroviaire.
Quand as-tu rejoint Op² ?
« En août 2021… mais je dirais que j’ai toujours voulu y rentrer !
J’ai en effet travaillé vingt ans dans l’automobile, dans l’entreprise dont sont issus les trois créateurs d’Orlade. Je connais donc cette dernière depuis fort longtemps. Après Peugeot, j’ai travaillé à la SNCF puis dans une start-up, en restant toujours en contact avec l’un des dirigeants. A un moment j’ai senti que c’était le moment de concrétiser mon envie et j’ai pris l’initiative de proposer ma candidature. Et me voilà ! »
Pour toi, c’est quoi être consultante ?
« C’est aller dans de nouvelles entreprises, dans de nouveaux environnements. Essayer d’identifier les problèmes et apporter des solutions puis les mettre en place. Ensuite on repart en laissant le client content car son problème est résolu. »
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
« C’est comprendre ! J’aime beaucoup les gens aussi. En fait, j’apprécie d’aller au contact, poser des questions et écouter. Je suis convaincue que si les gens ne travaillent pas de manière efficace, ce n’est pas par volonté. C’est souvent une question de contexte, qu’il faut comprendre et élucider. Les gens, eux, sont toujours super. En fait, je crois qu’au final ce que j’aime bien c’est rendre service. »
Avoir été du côté opérationnel pendant longtemps t’aide t’il dans ton métier de consultante ?
« Je pense que ça aide. Je pense même que c’est capital car je tire parti de ce vécu dans mes missions aujourd’hui. Durant ma carrière, j’ai occupé à la fois des postes de direction et aussi des postes avec les mains dans le cambouis. Et le fait de passer de l’un à l’autre ne me dérange pas. C’est important de se dire qu’en tant que consultant on n’est pas en position de surplomb ; nous sommes en position d’accompagnement ».
Si tu devais définir le métier en trois mots, quels seraient-ils ?
« Engagement, nouveauté et efficacité. Et si je peux en ajouter un quatrième, je dirais aussi écoute. C’est très important de se mettre à la place de son client et écouter, écouter, écouter. Le consultant peut proposer des solutions mais il n’est pas là pour décider. Pour moi c’est la transition qui a été la plus difficile avec ma vie d’avant. »
Y a-t-il une touche féminine dans le métier de consultant ?
« C’est une question piégeuse car je suis féministe ! Je ne tiens donc pas que l’on discrimine les hommes par rapport aux femmes ; ni dans un sens ni dans l’autre d’ailleurs. Lorsqu’il y a équilibre dans les équipes, cela apporte de l’air en fait. Dans ma vie professionnelle, j’ai connu à la fois des équipes où j’étais la seule femme et des équipes où on était en parité… et ce n’est pas pareil. Mais peut-être que la touche féminine s’exprime un peu quand même. Les gens autour de moi disent que j’ai une manière de manager assez maternante. »
Et ton rôle de manager, qu’en penses-tu ?
« J’adore ! Cela me tient à cœur de transmettre ma connaissance, pas seulement technique mais aussi relationnelle. J’aime cela. En tant que mission leader, il faut donner du temps même si son emploi du temps est chargé. C’est très important. »
Orlade est-elle l’entreprise que tu imaginais de l’extérieur ?
« Je suis là depuis trois ans et je suis toujours sous le charme ! Mon attente principale réside dans le fait d’évoluer dans un environnement sympa et bienveillant. C’est ce que j’ai trouvé ici et cela me suffit. Cet état d’esprit perdure même si l’entreprise grandit. »